Dans son message de carême 2025 où il nos rappelle que nous sommes en cette année jubilaire des pèlerins de l’Espérance, le pape François nous dit que :
L’espérance est « l’ancre de l’âme », sûre et indéfectible. C’est en elle que l’Église prie pour que « tous les hommes soient sauvés » ( 1Tm 2,4) et qu’elle attend d’être dans la gloire du ciel, unie au Christ, son époux. C’est ainsi que s’exrime sainte Thérèse de Jésus : « Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l’heure. Veille soigneusement, tout passe avec rapidité quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps très court » (Exclamations de l’âme à son Dieu, 15, 3). Pour vivre cette espérance il nous invite à trois conversions
Le premier appel à la conversion est celui du pèlerin. « Celui qui marche vers » : ce serait un bon exercice de Carême que de nous confronter à la réalité concrète d’un migrant ou d’un pèlerin, et de nous laisser toucher de manière à découvrir ce que Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père.
Le second lieu de conversion est celui d’une synodalité toujours plus belle. Nous la vivons toujours plus sur notre doyenné mais elle peut encore et toujours s’améliorer : l’Esprit Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers Dieu et vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. Marcher ensemble c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu.
Enfin le troisième appel à la conversion lancé par le saint Père est celui de l’espérance, de la confiance en Dieu et en sa grande promesse de la vie éternelle.
Ensemble durant ce carême continuons de cheminer. Nous avons vécu de belle chose dans la démarche synodale. Celle-ci se poursuivra tout au long de l’année pour nous permettre de grandir dans plus en plus d’unité afin que notre doyenné soit un lieu où chacun puisse vivre les appels à la conversion que nous lancent le saint Père.
Que la Vierge Marie, Mère de l’Espérance, intercède pour nous et nous accompagne sur le chemin du Carême et de la synodalité.
Père François-Marie